La Reserva de la Biosfera Jaragua- Bahoruco-Enriquillo, República Dominicanapercepción del paisaje y propuesta para un uso sostenido basado en la disponibilidad de recursos naturales
- Andrea Peña
- Stervins Alexis
- Miren Onaindia
ISSN: 1887-9810
Argitalpen urtea: 2014
Zenbakia: 7
Orrialdeak: 117-131
Mota: Artikulua
Beste argitalpen batzuk: Revista Forum de Sostenibilidad = Forum Iraunkortasun aldizkaria = Sustainability Forum journal
Laburpena
On présente l’étude de la perception indirecte du paysage, une proposition pour une utilisation durable basée sur la disponibilité de ses ressources naturelles dans la réserve de la Biosphère Jaragua-Bahoruco-Enriquillo et les scénarios dans la région transfrontalière de Pedernales. La méthodologie employée a été la Technique holistique quantitative qui utilise un mélange de subjectif et d’objectif concernant l’évaluation du paysage (Hernández, A, J. 2008). Les aspects suivants ont été pris en compte : recueils de critères sur lesquels les gens (divers groupes de population) fondent leurs préférences du paysage ; réalisation d’entretiens semi-structurés (enquêtes) pour recueillir les opinions de personnes sur la connaissance du paysage et de l’état de conservation des ressources et notamment du parc. Cette évaluation est réalisée, d’une part, grâce à la comparaison des différents paysages représentés en photographie (couples de photos) et, d’autre part, grâce à la sélection des éléments caractéristiques essentiels d’un territoire qui influent sur le goût plus ou moins grand du participant pour un paysage ou un autre. Les résultats obtenus ont servi à évaluer la qualité visuelle des unités et sous-unités de paysage de la réserve de la biosphère, dans le choix des facteurs employés pour le modèle et l’attribution de niveaux d’évaluation environnementale à chacun d’eux. Comme il s’agit d’une enquête personnelle, la qualité du paysage est inévitablement un concept intuitif et personnel exprimé par la beauté, le plaisir et l’émotion que suscite un territoire, elle est donc sujette à de multiples facettes (âge, sexe, culture, environnement). 50% des usagers du territoire connaissent ses parcs et, surtout, l’identifient à une activité de loisirs associée à l’utilisation de l’eau, car il abrite des plages et des rivières. Quant à l’état de conservation, plus de 80% des sondés affirment que le territoire est sensiblement dégradé, car il leur semble très peu entretenu. On observe que cette réponse est en accord avec l’unité de paysage la mieux acceptée comme par exemple les agro-écosystèmes, car c’est la relation même qu’ils entretiennent dans les zones adjacentes aux parcs. Il est contradictoire qu’en dépit de leur réponse selon laquelle ils connaissent cette zone protégée et l’utilisent, l’état de conservation de celle-ci soit si mal géré, d’autant plus qu’elle est sous un statut de protection et en même temps de cogestion.