Procesos intergeneracionales de integración-marginalización y de (re)articulación de la identidad colectivaaplicación al caso de la inmigración marroquí en la Comunidad Autónoma de Madrid

  1. Álvarez Benavides, Antonio Nicolás
unter der Leitung von:
  1. Alfonso Pérez-Agote Poveda Doktorvater/Doktormutter
  2. Michel Wieviorka Doktorvater/Doktormutter

Universität der Verteidigung: Universidad Complutense de Madrid

Fecha de defensa: 22 von November von 2012

Gericht:
  1. Alfonso Pérez-Agote Poveda Präsident/in
  2. María Luz Morán Calvo Sotelo Sekretär/in
  3. Benjamín Tejerina Montaña Vocal
  4. Daniéle Joly Vocal
  5. Michel Wieviorka Vocal

Art: Dissertation

Zusammenfassung

L’Espagne a toujours maintenu une relation complexe avec le Maroc. Même si seulement 16km de mer nous séparent, il n’y a pas eu de flux constant de population jusqu’à la fin du XXème siècle. Depuis l'expulsion des moriscos au début du XVIIème siècle, l'Espagne, éminemment chrétienne, n'a pas eu de relation avec le monde musulman, ni même lors que le nord du Maroc était une colonie espagnole pendant la première moitié du XXe siècle. Bien qu'il existe un passé colonial, celui-ci n'est pas présent chez la plupart des immigrés marocains. Il n'a jamais existé non plus de politique de nationalisation des habitants des territoires colonisés. Durant les années 70, qui coïncident avec la fermeture des frontières de pays comme la France, la Belgique ou la Hollande et avec la croissance économique de certaines régions espagnoles, se produisent les premiers mouvements significatifs de population marocaine en Catalogne (López García, 2004). Toutefois, à Madrid il n’y a pas de population significative de marocains jusqu’aux années 90. Les migrants marocains cessent de voir l'Espagne comme un pays de transit. La nécessité de main d'œuvre et postérieurement du secteur tertiaire font de l'Espagne un pays attrayant...